La Rédactionavril 27, 2025
Du 24 au 29 avril 2025, Maxime Prévot, vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération internationale, a effectué sa première visite officielle dans la région des Grands Lacs. Lors de son passage au Burundi le 26 avril, il s’est rendu sur le terrain pour rencontrer les bénéficiaires des projets soutenus par Enabel Burundi, l’agence belge de coopération internationale. Cette immersion lui a permis de mesurer l’impact concret des investissements belges au Burundi, notamment dans le secteur agricole.
Irrigation et rentabilité agricole : une transformation palpable
À Ruvumera, dans la commune de Rugombo, province de Cibitoke, Maxime Prévot a pu constater de près l’une des réalisations les plus marquantes du programme d’irrigation financé par la Belgique : l’irrigation de 3500 hectares de riz, rendue possible grâce à trois barrages construits avec des fonds belges.
« Décider d’un budget depuis Bruxelles, c’est une chose. Mais constater sur le terrain la concrétisation de ces investissements, c’en est une autre », a déclaré le ministre, impressionné par l’impact direct du projet.
« Grâce à ces infrastructures, la rentabilité agricole a été multipliée, avec un rendement de plus de trois récoltes par an, contre seulement deux auparavant. Ces avancées ne sont pas sans conséquences pour les 7 000 ménages , qui bénéficient désormais de revenus supplémentaires grâce à une productivité accrue », a pour sa part fait remarquer le Directeur pays d’Enabel Burundi, David Leyssens.
Une coopération basée sur le respect et l’égalité
En insistant sur la qualité des résultats obtenus, Maxime Prévot a souligné le partenariat « équitable » qui lie la Belgique au Burundi. « Notre coopération n’est pas paternaliste, elle repose sur une relation d’égal à égal, avec la conviction que nous pouvons, ensemble, relever les défis auxquels vous êtes confrontés », a-t-il déclaré, en référence aux enjeux agricoles et alimentaires du pays.
Pour lui, les projets de coopération ne sont pas seulement des investissements financiers, mais aussi des investissements humains visant à améliorer les capacités locales. « C’est un véritable partenariat win-win », a-t-il ajouté, rappelant que l’objectif est de favoriser le développement de solutions durables, au bénéfice de l’ensemble des Burundais.
L’Engagement belge : concrétiser les promesses
Au-delà des discours, cette visite a permis de mettre en lumière des réalisations concrètes et un véritable engagement de la Belgique envers le Burundi. À travers des projets mesurables et des impacts visibles, la coopération belge avec le Burundi se veut un modèle de développement durable, où chaque investissement est réfléchi et chaque résultat, tangible.
Maxime Prévot a conclu son discours sur une note optimiste, en insistant sur l’importance de l’humilité et de la sincérité dans la coopération internationale. « C’est avec une conscience partagée des défis que nous avançons ensemble vers un avenir meilleur », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de ce partenariat pour les années à venir.
