
Le Burundi a confirmé sa suprématie régionale lors du tournoi de Beach Volleyball Zone 5, organisé du 23 au 25 octobre 2025 sur les terrains d’Eden Garden Resort, à Bujumbura.
L’événement, mené à bien par la Fédération burundaise de volleyball, a réuni cinq nations : le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda et le Soudan du Sud.
Pays hôte, le Burundi a survolé la compétition, s’imposant dans toutes les catégories et signant des finales 100 % burundaises, preuve de la solidité de son vivier.
Chez les hommes, Ndayisaba Don Diamel et Igiraneza Engambe ont battu leurs compatriotes Manariyo Florian et Gakiza Don Carmel (2 sets à 1).
Même scénario chez les femmes : Buntubwimana Nadia et Igiraneza Emelyne se sont imposées face à Irakoze Pamela et Ndayikengurukiye Emmanuelli.
Une performance qui illustre la montée en puissance du beach-volley burundais, désormais bien installé dans le paysage sportif régional.
Les fruits d’une préparation continue
Pour Serges Ntakavura, président de la Fédération burundaise de volleyball, cette domination résulte d’une politique de compétition régulière. Le pays a accueilli plusieurs tournois internationaux ces derniers mois, dont le World Beach Pro Tour Bujumbura 2025 en août, offrant aux athlètes locaux un précieux gain d’expérience. « Nos joueurs ont désormais la capacité de rivaliser avec les meilleures équipes de la région », souligne-t-il.

Les champions Don Diamel et Engambe attribuent leur victoire à la connaissance approfondie de leurs adversaires, également compatriotes.
« Cette familiarité nous a permis d’anticiper leurs stratégies et de mieux les surprendre. C’est une victoire collective, celle du Burundi », confient-ils.
Des résultats mitigés pour les autres nations
Derrière la razzia burundaise, les autres équipes ont peiné à exister. Le Soudan du Sud a sauvé l’honneur en décrochant la troisième place chez les hommes, tandis que les Ougandaises ont pris la médaille de bronze dans leur catégorie. Le Kenya et la Tanzanie, en revanche, repartent bredouilles. Les formations burundaises, plus nombreuses (trois équipes par catégorie) et mieux préparées, ont éliminé la totalité de leurs rivales étrangères dès les demi-finales.
Les vainqueurs ont reçu 700 dollars et des médailles d’or, les finalistes 500 dollars et des médailles d’argent, et les troisièmes 300 dollars et des médailles de bronze.
Des primes modestes mais significatives, qui encouragent davantage encore une génération d’athlètes burundais bien décidés à porter leurs ambitions au niveau continental. Des récompenses symboliques mais stimulantes.

