La Rédactionavril 21, 2024
Lors d’une réunion le 16 avril 2024, la Regideso a demandé aux opérateurs industriels de travailler 24h sur 24 pour « ne pas gaspiller » l’énergie électrique produite.
L’objectif de cette réunion était d’étudier la bonne utilisation des 47 MW supplémentaires d’électricité qui seront bientôt ajoutés au réseau électrique burundais grâce à la mise en réseau imminente du courant produit par les barrages Rusumo Falls et Kabu 16.
La Regideso souhaite que cette énergie soit utilisée de manière optimale pour une production accrue. Cependant, les industriels ont fait part de deux problèmes majeurs qui les empêchent de travailler 24h sur 24 actuellement : les coupures fréquentes d’électricité et les coûts supplémentaires liés au travail de nuit.
Par rapport au problème des coupures répétitives de courant, la Regideso a indiqué que ce problème sera bientôt résolu, car l’ajout du courant des barrages Rusumo Falls et Kabu 16 est imminent, actuellement en phase de test.
De plus, un groupe WhatsApp a été créé pour faciliter les échanges sur les problèmes liés à la distribution électrique, et il a été convenu qu’une réunion similaire entre la Regideso et les industriels aurait lieu tous les 2 mois.
Les internautes ont exprimé leur scepticisme quant à la disponibilité de l’électricité, compte tenu des coupures fréquentes depuis le dernier semestre de 2023. Il faut savoir que la Regideso avait annoncé qu’elle allait recevoir 27 MW en provenance de Rusumo Falls à partir du 6 avril. Le Directeur Général de la Regideso, Ir Major Jean Albert Manigomba avait même insisté : »Vous allez constater un changement, il n’y aura plus de coupure », trois semaines après, les coupures s’observent toujours en Mairie de Bujumbura. Pour les internautes, avant d’inviter les industriels à travailler 24h non-stop, il est dans la logique des choses que la Regideso rende d’abord cette électricité disponible.
Depuis le dernier semestre de 2023, la ville de Bujumbura connaît des coupures fréquentes d’électricité, ce qui entrave la production. La Regideso explique que ces coupures sont dues aux tests effectués pour ajouter au réseau électrique burundais l’électricité des barrages hydroélectriques Kabu et Rusumo Falls, communs au Burundi, au Rwanda et à la Tanzanie.
